Sans Dec a commenté Trop semblable à l'éclair par Ada Palmer
Année 2454. Trois siècles après des évènements meurtriers ayant remodelé la société, les concepts d’État-nation …
J’ai eu assez peu de temps pour lire cette semaine, mais je dois avoir dépassé les deux tiers. C’est une enquête au 23ème siècle sur un vol de liste qui est capitale pour l’équilibre politique, mais je ne suis pas à 100% sûre d’avoir compris pourquoi elle est si importante, ni qui l’a écrite.
Le roman est assez confus, pour ne pas dire bordélique, bien qu’il respecte un ordre chronologique. Mais dans cet ordre on saute parfois du coq à l’âne avec foule de personnages qu’on doit retenir. Il y a fréquemment des commentaires de lecteurs râgeux (inventés par le narrateur en plus, et dans une langue proche de la nôtre mais pas tout à fait, on dirait la version neutre de notre langue mais dans une structure proche du Français du XVIe siècle), qui sont complètement inutiles la plupart du temps, et même pas drôles. Cela ajoute grandement à …
J’ai eu assez peu de temps pour lire cette semaine, mais je dois avoir dépassé les deux tiers. C’est une enquête au 23ème siècle sur un vol de liste qui est capitale pour l’équilibre politique, mais je ne suis pas à 100% sûre d’avoir compris pourquoi elle est si importante, ni qui l’a écrite.
Le roman est assez confus, pour ne pas dire bordélique, bien qu’il respecte un ordre chronologique. Mais dans cet ordre on saute parfois du coq à l’âne avec foule de personnages qu’on doit retenir. Il y a fréquemment des commentaires de lecteurs râgeux (inventés par le narrateur en plus, et dans une langue proche de la nôtre mais pas tout à fait, on dirait la version neutre de notre langue mais dans une structure proche du Français du XVIe siècle), qui sont complètement inutiles la plupart du temps, et même pas drôles. Cela ajoute grandement à la confusion sans trop éclairer sur ce qu’on devrait savoir.
Par ailleurs le narrateur joue avec les genres de façon un peu aléatoire. De certains personnages il dira que c’est visiblement une femme mais va dire "il" parce qu’habillé comme un homme… Le futur duquel il parle a banni les genres de la langue, mais il prend le parti de les utiliser quand même « comme au XVIIIème Siècle », tout en jouant avec, mais en reprenant le neutre dans les dialogues. Garder du neutre tout le long m’aurait moins choqué que de lire des trucs du style « je dis il même si c’est visiblement une femme, mais il s’habille et se conduit comme un homme » (je paraphrase). Cela alourdit ridiculement la narration sans rien ajouter au récit, et encore moins aux personnages. À noter que lea traducteurice a pris le parti de traduire littéralement le "they" neutre anglophone par un "on" ; c’est compréhensible et n’ajoute pas spécialement de difficulté. Bref, je vais le finir, mais il est probable que je ne lirai pas les suites.